mercredi 18 février 2015

Les news de la renarde : Compte rendu tractage anti fourrure samedi 14 février Paris


Entre autres :Une jeune femme avec col sans étiquetage, incertaine : "mais c'est de la fausse ?" Et bien non, quand les poils sont bien plus fins ou bout, comme disent d'autres militants, cela se voit de près qu'il s'agit de vraie fourrure. Ceci étant, si l'on n'a jamais eu de chien ou de chat domestique, il n'est pas si évident de s'en rendre compte.
Un homme avec capuche Canada Goose (fourrure de coyote, venant du Canada), avec un air doux : "c'est pour la capuche ?". Il lui a alors été expliqué que nous n'avons pas besoin de porter ces garnitures dont la fourrure n'appartient qu'aux animaux, quels qu'ils soient, eux qui ne possèdent rien d'autre en ce monde, que ce sont les marques de prêt-à-porter les responsables, ainsi que les clients la plupart du temps pas ou mal informés, etc... Il a tout écouté, en gardant cette expression de bonté, et a acquiescé.
Très bon contact aussi avec une autre jeune fille portant une capuche.
Une dame élégante, avec capuche également, à réagit avec beaucoup d'intérêt.

«Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire », Albert Einstein.

lundi 9 février 2015

Les news de la renarde : Compte rendu tractage anti fourrure samedi 7 février Paris.



Plus de bonnes réactions que de mauvaises, bien heureusement, et encore pas mal de garnitures non étiquetées, portées par des gens qui ne savent pas de quoi il retourne, loin s'en faut.
Également des vestes, cols et poignets étiquetées vraie fourrure, et portées par un public (en minorité) plutôt hostile (ceci va avec cela) :
une femme d'âge mûr (très maquillée, rappelant fort le personnage de Cruella) en méga manteau paraissant être en loup, de rétorquer au "Bonjour Madame, informations sur la fourrure et sa cruauté" :
"Et vous alors, c'est du plastique vos chaussures ?" Toujours le même genre de réflexions réductrices  des plus réfractaires, s'accrochant lamentablement à la peau des animaux torturés, à l'aube du 3ème millénaire.....
Puis une femme plus jeune, avec col en lapin et capuche, de répondre, avec un air ironique mais sans en gardant le regard baissé : "Ouais, ouais, bien sûr".
Les bonnes réactions à présent :
Une maman d'une petite fille  à qui elle venait d'acheter un col en solde, avec un franc sourire  :
"Vous avec raison, je sais, et je ne peux que culpabiliser..... mais vous êtes sûr qu'il n'existe pas d"élevages corrects dans l’industrie de la mode ?" ce à quoi il lui a été expliqué les conditions de vie et de mort innommables dans tous les élevages, qu'ils soient destinés à l'industrie vestimentaire ou alimentaire. Et de quelles souffrances regorgent ne serait-ce que ce petit col acheté sans réfléchir. Remerciements et encouragements de sa part, en échange d'informations quant au fait également que ces garnitures peuvent être en chien ou en chat, massacrés en chine, pays d'où provient 90% de la fourrure au monde.
Une autre jeune fille a pris le tract, avec intérêt.
Et le meilleur pour la fin, venant de la dernière personne sensibilisée ce jour  :
longue conversation avec une dame à capuche étiquetée vraie fourrure, mais qui ignorait les effroyables traitements réservés aux animaux pour leur fourrure; Elle pensait qu'on les endormait afin qu'ils ne souffrent pas, avec une piqure.Elle demanda ce qu'il en était du cuir, possédant plusieurs vêtements. Ces échanges furent vraiment intéressants, pour conclure de la part de cette dame, que si nous savions cette sordide réalité, nous n'achèterions pas. Eh oui, le principe est simple : si on arrête d'acheter, ils arrêtent de tuer. C'est pourquoi la sensibilisation du public est essentielle dans ce combat, et devrait être pratiquée par le plus grand nombre; Ce n'est pas difficile, et les ainmaux le valent bien : ayez toujours des tracts dénonçant la fourrure sur vous, et n'hésitez pas à aborder poliment les personnes dans la rue, dans les lieux publics, vêtues de fourrure. Ils ne vous pas vous mordre, et cela vaut bien le coup de mettre sa timidité de côté, quand on pense aux deux animaux par seconde au moins qui succombent dans le monde pour l'industrie de la fourrure.
Autre chose essentielle : solliciter les marques de prêt-à-porter sans relâche.

Le combat continue........









samedi 7 février 2015

Les news de la renarde : Compte rendu tractage anti fourrure jeudi 5 février Paris


Très bons contacts, et aucun refus. Entres autres :
Une jeune femme élève d'une école de commerce, avec une capuche, regrette d'avoir acheté ce vêtement, suite à la conférence dans son école de la dirigeante française de Animal Asia en Chine. Grâce à cette conférence, elle sait à présent ce que subissent les animaux là-bas pour leur fourrure et leur viande. Rappelons que 95% des produits issus de ces peaux animales sont exportés à l'étranger, dont l'Union Eur, qui en est le plus grand importateur. La veste de cette jeune femme vient justement de la marque Zapa. Alors que la marque nous a écrit son engagement contre la fourrure pour ses prochaines collections en janvier 2014, il semble qu'il reste trop de modèle avec garnitures en vraie fourrure cette année. En effet, le directeur de Zapa avait réitéré sa décision d'en finir avec la fourrure animale, s'excusant de ne pas avoir préciser que quelques modèles avait déjà été commandés lors de l'envoi de leur communiqué, et restaient donc à écouler. Seulement, il ne s'agirait pas que de quelques vêtements, même s'il est vrai que cette marque en vend moins désormais, la fourrure animale reste présente. Nous avons bien sûr contacté le directeur à nouveau, mais ayant quitté l'enseigne, nous sommes toujours en attente d'une réponse de son successeur. Faudra t-il aller manifester devant le siège ? Cela est prévu pour la prochaine saison automne hiver si la fourrure perdure, et sans réponse des nouveaux dirigeants.
Une autre jeune femme avec un énorme col tout gonflé (prouvant que l'animal a beaucoup souffert) était gênée, disant que c'était un cadeau, mais qu'elle "adorait les animaux". Elle paraissait sincère, mais ce n'est pas une raison pour continuer de porter la peau d'un autre, et de surcroit ayant subit d'effroyables traitements, comme il lui a été expliqué.
Un jeune fille avec son chien, se disant désolée, s'étant faite duppée par l'étiquetage, a dit que le vendeur lui-même déclarait que cette garniture n'était pas en vraie fourrure (un vendeur mal informé, comme très souvent, puisque les étiquetages dans ce cas ne précisent rien concernant la capuche). La jeune fille a vérifié ensuite elle-même par le test du briquet et s'est rendue compte à l'odeur, des fausses informations du vendeur. Il ui a alors été dit qu'elle aurait sans doute retiré cette capuche si elle voyait les sordides vidéos des élevages à fourrure, dépeçage à l'état conscient compris.
Ces étiquetages litigieux reculent petit-à-petit, à force de solliciter les marques, mais il est primordial de continuer la sensibilisation du public, qui la plupart du temps ignore porter une capuche en chien, chat ou tout autre animal (raton laveur, chien viverrin, renard, lapin) torturé au nom de la cupidité et de la vanité.
Le tract dénonçant ces pratiques est à télécharger sur ce blog (colonne à droite).

Martin Luther King:
"N'ayez jamais peur de faire ce qui est juste, surtout si le bien-être d'une personne ou d'un animal est en jeu. Les punitions de la société sont faibles comparées aux blessures que nous infligeons à notre âme quand nous détournons notre regard ".

Goethe :
"Le monde n'avance que grâce à ceux qui s'y opposent".

 Le combat continue.......