lundi 23 mai 2016

Les News de la renarde : Compte-rendu de distribution de tract mai 2016

Malgré le beau temps, des températures peu élevées et des averses ne favorisent pas la disparition des manteaux à garniture en fourrure. Il faut donc en profiter pour sensibiliser le public ! Ainsi, ce sont des individus qui n'en porteront pas l'année prochaine.

En effet, nous avons encore des réactions positives de personnes horrifiées d'apprendre la provenance et les conditions de vie des animaux à fourrure qui trônent sur les capuches.
Une maman avec un anorak a très bien réagit et a affirmé qu'elle n'aurait jamais acheté ce vêtement si elle avait su la cruauté qui en découle (comme souvent, il n'y avait aucune étiquette concernant la composition de la capuche, ressemblant fort à du poil de berger allemand).
Une jeune fille a également été très choquée d'apprendre qu'elle portait certainement du chien viverrin et a fait la grimace en voyant les photos de ces animaux exploités en Chine, afin de finir sur des capuches.
Une jeune femme qui portait un pompon en fourrure animale comme accessoire décoratif a été convaincue par nos arguments et les réalités de cette mode violente et polluante. Son amie possédait, elle, un accessoire du même type mais en fourrure synthétique, ce qui permettait de lui montrer que les alternatives existent, sont abordables et meilleures pour la planète, la santé et les animaux.
Plusieurs personnes lisent chaque jour avec attention nos sacs "Je ne porte pas de fourrure" et certaines nous ont accostées pour avoir des précisions au sujet des élevages de ces animaux, voire pour prendre des tracts et nos coordonnées.

Si ces bords de capuches sont toxiques, ce n'est rien en comparaison de ce que subissent les animaux (ils sont plus de 4 par seconde à succomber pour cette mode sans éthique). Ils sont dépecés la plupart du temps pleinement conscients, après avoir vécu une vie de misères physiques et psychologiques, dans une cage exiguë, à peine nourris (avec les restes de leurs congénères) et abreuvés, sans soins ni divertissements.

Pour eux, pensez à informer vos proches et les consommateurs qui portent de la fourrure animale.

Vous pouvez agir sur la Campagne France Sans Fourrure (sur Facebook ou sur le blog)
mais aussi nous contacter pour recevoir une formation à la distribution de tract.

Fourrure : abolition !



mardi 17 mai 2016

Pétition à l'encontre de la boutique Kisly de Sens, qui ne respecte pas son engagement

 pétition à signer :


Au 17 mai 2016, le collectif français Société Anti-Fourrure n'a toujours pas reçu la signature de sa charte anti fourrure de la part de Monsieur Yé, responsable de la boutique Kisly, à Sens.
Cela a été pourtant convenu par téléphone en mars 2016, suite au retrait des articles en vraie fourrure, grâce à la pression du public et de notre collectif (voir l'article : http://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2016/03/vers-une-victoire-de-taille-face-la.html). Nous craignions en effet que ces articles soient de nouveau mis en rayon lors de la prochaine collection automne hiver, c’est pourquoi nous avions convenu avec M. Yé l’envoi de cette charte, qu’il s’était engagé à nous retourner signée, disant qu’il ne comptait plus commercialiser d’autres fourrures animales. La boutique proposait à la vente vraies et fausses fourrures, mais faisait passer de la vraie fourrure pour de la fausse sur certains de ses présentoirs.

Les dernières informations reçues de la part d’une vendeuse très agressive au téléphone sont malheureusement contraires à la parole de M. Yé, cette personne arguant qu’ils font aussi du synthétique, « le reste ne sont que des capuches en vraie fourrure, nous ne faisons pas de manteaux, nous ! » déclare-t-elle, minimisant l’ignominie qui en découle : animaux d’élevages chinois dépecés la plupart du temps pleinement conscients, alors qu'il faut au moins 2 à 3 animaux pour la confection d’une seule capuche. Ce genre de garnitures se retrouve en grand nombre dans les boutiques de prêt-à-porter en Union Eur, beaucoup d’animaux ne sont pas même utilisés, cela génère alors bien plus de massacres que pour les confections de manteaux qui, de plus, se vendent de moins en moins et depuis plusieurs années déjà. En outre minimiser la souffrance des animaux exploités pour des garnitures face à ceux dépecés pour des manteaux n'est moralement pas acceptable.
La réaction de cette vendeuse relevant de sophisme laisse à penser que ces vêtements seront de nouveau commercialisés, et explique pourquoi nous n’avons pas reçu l’engagement par écrit de M. Yé.

De plus en plus de marques ou boutiques font le pas vers l'éthique, pour les animaux et l'environnement, comme vous pouvez le constater en consultant cette article : http://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2016/03/recapitulatif-des-victoires-du.html.

À l’heure où Giorgio Armani décide de cesser d’utiliser la fourrure animale, maintenant que nous savons combien celle-ci est polluante et dangereuse pour la santé à cause des produits chimiques, alors que nous savons désormais faire de la belle et chaude fourrure non-animale, ainsi que des vêtements chauds et isolants sans aucune vraie ou fausse fourrure, il est temps que toutes les marques et boutiques arrêtent de cautionner cette industrie obsolète.

Nous vous proposons alors de continuer à montrer à M. Yé et à la boutique Kisly, en tant que client.e, en signant cette pétition, que de plus en plus de consommateurs refusent d’acheter de la fourrure animale.

Cette pétition est créée pour appuyer notre action sur la Campagne France Sans Fourrure (les lettres postales ne sont donc pas à négliger pour autant). Beaucoup d’entre vous sont mécontents de ne pas recevoir de réponse à leurs courriers, nous vous conseillons d’insister cordialement en précisant à nouveau que vous n’achèterez pas dans cette boutique si ces articles sont à nouveau proposés dans quelques mois.

Contact :
M. Yé, KISLY Sens, Z.C Chambertrand, 89100 SENS.
Tél : 03 86 95 25 66. Laissez sonner car les vendeuses peuvent mettre du temps à répondre. Nous vous prions de rester cordiaux et calmes, afin de ne pas desservir notre objectif, qui est le retrait de toutes les garnitures en fourrures animales.

Le collectif Société Anti-Fourrure vous remercie pour votre action, et vous invite à agir de façon hebdomadaire sur sa Campagne France Sans Fourrure :


La pétition contre un élevage de Kazan émeut et soulève le débat !

Le collectif Société Anti-Fourrure a partagé il y a quelques semaines une pétition à signer contre une exploitation d’animaux à fourrure au Tatarstan. Son auteure a fait l’objet d’un article et la pétition qui a mobilisé des centaines d’individus dans le monde et d’associations, fait désormais débat dans ce territoire russe. Nous avons traduit pour vous cet article.


Traduction de l’article de Kazan First, par le collectif Société Anti-Fourrure. Version originale de l’article : https://kazanfirst.ru/feed/69109.


Les faits se déroulent au Tatarstan, en territoire russe, dont la capitale est Kazan.
L’article attire l’attention au sujet de l’exploitation d’animaux à fourrure par la société Biruli, dans cette région, et de la mobilisation des militants pour la protection animale en Europe, qui demandent la fermeture de cet élevage d’animaux à fourrure. Une pétition a été lancée sur le site Change.org, que le collectif Société Anti-Fourrure a notamment relayée, à la sollicitation de son auteure, Julia Vrillaud. Cette pétition a pour but la liquidation de cette entreprise pour maltraitance d’animaux destinés à devenir des manteaux de fourrure. Elle s’adresse à monsieur Poutine et au président de la République du Tatarstan, ainsi qu’au chef de la région en question et est écrite en trois langues, russe, anglaise et française. Son auteure a fait des études de relations internationales, travaille à l’ambassade de Hollande, en Ukraine, et vit à Paris.
Julia Vrillaud révèle que les animaux de cet élevage sont considérés comme de la matière pour créer des manteaux de fourrure ; ils ne bougent pas, ne jouent pas avec leurs congénères, ne sortent pas des cages, marchent sans cesse sur un sol grillagé, sans paillage, et ne voient pas le soleil. L’entreprise tue les animaux sur place, dans les cages et la cruauté infligée à ces êtres sensibles n’est pas justifiée.
L’auteure de la pétition déclare que les photos prises sur cet élevage ont horrifié les organisations de protection animale internationales et les habitants de la planète, justifiant un nombre important de signatures de la pétition.
D’après les informations de Kazan First, le 15 avril, des étudiants de la faculté de l’Académie vétérinaire de Kazan ont visité l’élevage en question. Ils ont vu des bébés zibelines dans les cages et certains ont pris des photographies, qui ont circulées sur les réseaux sociaux. Spécifions toutefois que la photographie issue du compte Instagram de Alsou Mingazina et prise le 15 avril, n’était pas soumise à un accord pour qu’elle soit utilisée dans la pétition.
Les conditions de vie de ces animaux sont cruelles, selon ces étudiants et bien que l’un des étudiants interrogé pense que les exigences de la pétition sont difficilement réalisables, il affirme en partager les idées.
Sur son site, la société Biruli déclare s’être spécialisée dans la production de visons, renards et zibelines, des animaux considérés par la société comme les plus rentables. L’année dernière, la peau de zibeline valait 135 $ par pièce, cette année elle en vaut 220. Les peaux sont vendues dans des ventes aux enchères à Saint-Pétersbourg.
Cette société est de plus en expansion car elle construit de nouveaux bâtiments pour l’exploitation de nouvelles zibelines. Selon l’entreprise, actuellement, la rentabilité est de 33 % pour les zibelines, les jeunes animaux survivent à 97 % selon elle, tandis qu’elle exploite 3 types de visons (de 3 couleurs différentes). La direction parle de bonnes conditions de vie, mais qui portent principalement sur la nourriture, qui consiste en pommes, poissons, viande de cheval et de bœuf, car, selon la société, la qualité et la santé de l’animal dépendent de ce qu’il mange.
Cette entreprise a été fondée en 1986-1987. Aujourd’hui, elle compte 1680 renards argentés. Elle a débuté l’exploitation des zibelines en 1949 et compte aujourd’hui 1650 femelles et 1530 mâles. L’élevage de visons commencé en 1948, en comprend désormais 1700.
Ce n’est pas la société la plus connue du Tatarstan. La dernière fois que les mass-médias on parlé d’un élevage d’animaux à fourrure, était en 2015, lors d’un enquête consistant à déterminer si l’entreprise respectait les lois face à ses salariés. La société incriminée a été sommée de payer 500 employés, auxquels elle devait leurs salaires d’avril-mai (la somme s’élevant à un montant de 11 500 000 roubles).
Le chiffre d’affaire de l’entreprise s’élève à 335,6 millions de roubles, tandis que ses bénéfices net représentent 48 millions de roubles.

Voici les propos de Julia Vrillaud, recueillis par Marianne Fontaine, co-responsable du collectif Société Anti-Fourrure :
« Les propriétaires de cette manufacture ont découvert  l'article et ce qu'ils écrivent est vraiment horrible. Ils disent que […] leur manufacture représente beaucoup d’argent et ne sera jamais fermée, que notre but est de discréditer la Russie. Et que nous, les Européens, sommes jaloux de cette manufacture hors concurrence ! Ils ne disent pas même une seule fois que ce sont des animaux vivants et sensibles ! Ne mentionnent que "notre marque", "de l’argent", "nos produits". Ils demandent également pourquoi nous avons décidé d'agir seulement maintenant, alors qu'ils existent déjà depuis 60 ans. Ils pensent donc que notre but est de les discréditer en tant que concurrent. Ils ne croient pas que les gens puissent aimer des animaux et cherchent à éviter des souffrances à des êtres sensibles, tandis que cette industrie est aussi très polluante et ne tue pas que les animaux de l’élevage, mais aussi ceux utilisés pour nourrir les bêtes encagées. Mais, en même temps, beaucoup de gens de Kazan ont signé contre cette manufacture. J’espère qu’après que le collectif Société Anti-Fourrure aura publié l’article à ce sujet, nous aurons de nouvelles signatures de la pétition, pour affirmer que nous sommes nombreux à refuser la fourrure animale. »

Julia Vrillaud


Le collectif Société Anti-Fourrure espère que chacun entendra l’appel de Julia Vrillaud et des animaux à fourrure exploités par cette industrie que nous savons violente, polluante et dangereuse pour la santé de ceux qui y travaillent et de ceux qui la portent. Si le public et les associations s'élèvent de plus en plus contre la fourrure animale, ce n'est pas pour discréditer des sociétés, mais bien parce que chacun.e est de plus en plus conscient.e.s que cette industrie comporte bien trop d'impacts négatifs pour être encore soutenable. Nous invitons celles et ceux qui ne l’auraient pas encore fait à signer la pétition et vous informerons de la suite de cette action : stop-fur-farms-in-russia-мир-обращается-к-вам-с-просьбой-закрыть-фабрику-смерти-животных-ради-шуб-зао-бирюли


L'élevage de visons d'Emagny condamné, le 6 mai 2016

    L'élevage de visons d'Emagny a été condamné le 6 mai 2016, après des années de mobilisation d'associations, mais surtout de l'association Combactive, qui luttait depuis plusieurs années contre cette exploitation en infraction.

« Au terme d’une heure de délibéré, le tribunal correctionnel de Besançon a condamné hier Eric Rauney, le propriétaire de l’élevage de visons d’Émagny à six mois de prison ferme. Une peine lourde qui s’inscrit dans une litanie de mises en garde, de recommandations de procédures et de condamnations commencées en 1998 déjà, quand il a monté son élevage de visons sans demander aucune autorisation. »
Catherine CHAILLET, L'Est républicain

Trois articles de presse relatant la victoire de l'Association Combactive :




    Parallèlement à cette bonne nouvelle, nous vous invitons donc à reprendre notre lettre type issue de la Campagne à l'adresse de nos députés pour soutenir la proposition de loi visant à restreindre les élevages en France. Vous pouvez compléter cette lettre-type par la conclusion de cette affaire-ci, pour envoyer à nouveau un mail ou une lettre à vos députés, qui ne répondent pas encore à nos lettres concernant la proposition de loi contre la fourrure animale en France. Pour cela, vous pouvez utiliser le visuel ci-dessus, pour envoyer par mail ou imprimer et coller sur vos enveloppes, afin que l'information soit immédiatement visible.
Rappel du lien vers l'article de la Campagne destinée aux députés français : http://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2016/04/campagne-pour-la-proposition-de-loi.html

Ensemble, nous faisons reculer la souffrance engendrée par le commerce de la fourrure animale,

Fourrure : abolition !




vendredi 6 mai 2016

Nouveaux tracts de 2016

Le collectif Société Anti-Fourrure vous propose de télécharger (clic droit) ses nouveaux tracts, qui comprennent désormais les impacts de la fourrure animale sur la santé, ainsi que le réseau social Twitter et notre nouveau logo du collectif, dont les formes ont été conservées mais rafraichies par une jeune étudiante en Design graphisme et médias imprimés, que nous remercions pour son aide précieuse.

Nous espérons récolter les fonds nécessaires, le samedi 28 mai 2016 au salon Bio, bien-être et vegan de Villetaneuse, et le 4 juin 2016 à la marche de Paris contre les abattoirs, pour commander ces nouveaux tracts pour juin 2016, en 1 000 exemplaires.

Vous pouvez aussi trouver ces tracts sur la colonne de droite du blog.


ou recto et verso séparés :



  
Libre à vous d'utiliser ces tracts pour sensibiliser le public,
souvent abusé par les mensonges des marques ou vendeurs.

Fourrure : abolition !




lundi 2 mai 2016

Salon Bio, bien-être et vegan, Villetaneuse, 28 mai 2016

Le collectif Société Anti-Fourrure a le plaisir de participer au Salon bio, bien-être et vegan de Villetaneuse (93) et de vous y convier, le 28 mai 2016 (lien vers l'événement : https://www.facebook.com/events/485435228322668/)

Nous vous accueillerons pour vous informer sur la réalité de la fourrure, échanger avec vous, vous proposer nos tout nouveaux sacs "Je ne porte pas de fourrure", des autocollants et badges, des étiquettes à adresse postale (offre exceptionnelle pour le salon), et vous faire part de nos projets pour les mois à venir.



À bientôt !



mardi 12 avril 2016

Article au sujet de notre mobilisation du 13 février 2016, contre Zapa

Un bel article au sujet de notre action contre Zapa, d'une jeune journaliste que nous remercions chaleureusement.

La Gazette d'Aurélia Payelle présente notre action contre Zapa du 13 février 2016, écourtée à cause de la pluie et réitérée le 5 mars :

"C’est malgré la pluie que les militants de la Société Anti- Fourrure se sont réunit le samedi 13 février. En pleine semaine de la Fashion Week, ils se sont placés en face de la boutique Zapa, dans le très chic 16ème arrondissement de Paris. Tenant des pancartes dénonçant les conséquences de la production de fourrure, les militants cherchaient à sensibiliser les passants mais aussi à faire réagir l’enseigne."


Vous aussi, agissez à nos côtés,

Fourrure : abolition !


Les News de la Renarde : Compte-rendu du tractage du 10 avril 2016


  Nous avons profité du salon des intolérances alimentaires et des produits sans gluten, sans lait, sans œufs et 100 % végétal pour distribuer des tracts durant la journée.
  Nous y avons rencontré plusieurs personnes qui portaient de la fourrure, notamment une jeune fille qui portait une garniture en fourrure de renard. Elle nous a expliqué que celle-ci provenait d'un manteau de la marque Pyrenex, à l'encontre de laquelle le collectif Société Anti-Fourrure et le grand public envoient des lettres leur demandant de cesser de cautionner la fourrure animale. Il se trouve que ce manteau appartenait à sa mère et qu'elles ont cousu la fourrure sur le manteau de cette jeune fille afin de "ne pas perdre la fourrure et que l'animal ne soit pas mort pour rien". Mais en apprenant les conditions de vie et de dépeçage des animaux à fourrure, qui souffrent toute leur vie dans des cages trop petites, sans aucune distraction, dans la crasse et les restes de leurs congénères malades, jusqu'à finir dépecés vivants, son père a déclaré qu'ils allaient "enlever cette horreur tout de suite". Nous avons ainsi discuté longuement des conséquences dangereuses pour l'environnement et la santé, ce qui a achevé de les convaincre de ne plus cautionner cette industrie.
  Nous avons également longuement discuté avec une dame qui portait sans le savoir une garniture en fourrure de Chine, probablement du chat sauvage, qui provenait de la marque Gertrude, une autre enseigne contre laquelle s'élève le collectif et le public qui nous signale ses créations en fourrure. Celle-ci nous a dit être contre la souffrance des animaux, et a abordé le sujet des abattoirs dernièrement dénoncés par L214. Elle a également été sensible aux dangers de l'industrie de la fourrure animale sur la santé, à cause des produits chimiques utilisés pour nettoyer les élevages et des composants toxiques utilisés en doses supérieures aux normes pour traiter les fourrures.
Plusieurs personnes dans les transports en commun et dans la rue ont également été sensibles à nos arguments et peinées d'apprendre que la plupart portaient des de la fourrure animale tandis qu'elles pensaient porter de la fausse fourrure, soit par manque d'informations, soit à cause d'étiquettes litigieuses.


Vous aussi vous pouvez contribuer à informer le public des vérités sur le commerce de la fourrure animale et de son cortège de souffrances et d'impacts négatifs sur la santé et l'environnement qui en pâtissent. Contactez-nous pour distribuer des tracts à nos côtés.

Vous pouvez également agir sur la Campagne France sans Fourrure qui consiste à contacter les marques qui commercialisent de la fourrure animale, sur le blog ou sur facebook.


Fourrure : abolition !



mardi 5 avril 2016

Les News de la Renarde : Compte-rendu de tractage du 2 et 3 avril 2016 - Veggie World


De bonnes réactions au salon Veggie World de Paris, le 3 avril, notamment étant donné la population réunie, plutôt encline à la protection des animaux, de la planète et/ou de la santé. Néanmoins, beaucoup d'individus portaient encore une fois des garnitures de capuches de fourrure animale qui étaient soit non-étiquetées, soit étiquetées de façon honteusement mensongère ("fausse fourrure" au lieu de "fourrure animale", comme nous l'avons constaté sur un manteau de la marque Zapa, datant d'il y a deux ans), soit qui ont été vilement qualifiées de "fausse fourrure" par les vendeurs (comme ce fut le cas pour une dame qui portait un manteau de la marque Biscotte).
  Beaucoup de ces porteurs de fourrure ne pensaient pas porter de la vraie fourrure, plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs immédiatement assuré qu'ils enlèveraient ces garnitures, à cause des souffrances endurées par les animaux pour ce commerce, et également convaincus par les impacts désastreux sur l'environnement, la biodiversité et la santé humaine.
  De nombreuses personnes nous ont remercié de les avoir averties de ce qu'elles portaient et nous avons plusieurs fois eu des discussions plus poussées, notamment sur la laine ou le cuir, avec des gens qui s’interrogeaient et étaient visiblement heureux d'en discuter.
  
  Après le salon, quelques autres personnes ont été sensibilisées, un peu moins révoltées, mais qui nous ont tout de même dit "ne pas être spécialement pour" et ne pas vraiment avoir réfléchi lors de l'achat. Notre conversation permettra sûrement de les aiguiller vers de la fourrure non animale, si elles comptent continuer à se procurer de la fourrure. Ce sont surtout les souffrances animales et les effets négatifs sur la santé qui les ont touchées.

  Plusieurs individus, qui ne portaient pas forcément de fourrure, ont également lu notre sac "Je ne porte pas de fourrure" avec grand intérêt, et souvent en faisant la grimace en découvrant les vérités abjectes de ce commerce.

Encore une distribution de tract qui s'avère très positive et qui invite à continuer, à persévérer dans la sensibilisation du public. Vous aussi pouvez agir avec nous, soit en nous contactant pour connaître nos dates de distribution de tract, soit en agissant sur la Campagne France Sans Fourrure (sur Facebook ou sur le blog, et sur la Campagne concernant la proposition de loi contre l'élevage d'animaux à fourrure en France (sur Facebook, ou sur le blog).

Merci d'agir comme nous vous y invitons, afin de faire reculer l'exploitation des animaux pour leur fourrure.

Fourrure : abolition !


lundi 4 avril 2016

Campagne pour la proposition de loi n°745 sur la fourrure animale : sollicitez vos députés.


En 2013, le Député Yves Foulon a créé une proposition de loi relative à interdire les fermes d’élevages de visons et de lapins pour leur fourrure en France. Depuis, cette proposition de loi attend d'être examinée à l'Assemblée Nationale :

Voir cette proposition de loi n°745 sur le site de l'Assemblée nationale

ou

lire la proposition de loi n°745 sur les documents ci-dessous :








Lire la réponse de M. le député de la Gironde, Yves Foulon, au collectif Société Anti-Fourrure, ci-dessous :


Nous savons grâce au dernier rapport sur le commerce de la fourrure en Europe (http://www.eurogroupforanimals.org/wp-content/uploads/2015/10/Case-Saga-Furs.pdf) que l'interdiction de ces fermes d'élevages d'animaux pour la fourrure doit se faire au niveau national. Nous vous proposons alors d'interpeller vos députés afin qu'ils soutiennent la proposition de loi de Yves Foulon. Vous pouvez solliciter un rendez-vous, et/ou les contacter par mail ou par voie postale :

http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/regions.asp?legislature=14


Exemple :

Madame la Députée/Monsieur le Député,

J'attire votre attention sur le proposition de loi du Député Yves Foulon, visant à limiter l'utilisation de fourrure animale en France.
En effet, ces élevages de visons et de lapins ( les deux principaux animaux élevés pour leur fourrure- environ 200 000 bêtes dans une vingtaine de fermes - et le lapin orylag - quelque 100 000 bêtes ) ne sont absolument pas adaptés aux besoins les plus élémentaires des animaux : extrait proposition de loi (http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0745.asp):

"Selon les vétérinaires qui surveillent ces fermes, les éleveurs respectent la réglementation, mais ces cages ne sont pas des conditions de vie correctes pour les visons notamment qui, dans la nature, vivent près de cours d’eau sur un territoire de 15 kilomètres de long."

L'élevage de Visons à Emagny dans le Doubs est en infraction depuis trente ans, le Préfet a d’ailleurs refusé sa demande d'expansion et de régularisation l'année dernière. Pourtant, la Préfecture et la mairie auxquelles cet élevage pose problème l'accueille toujours aujourd'hui, il est donc urgent de mettre un terme à ce genre d'exploitation indéfendable, d'animaux pour leur fourrure.

Voici le dernier rapport sur le commerce de la fourrure en Europe, prouvant que tous les élevages au monde ne sont pas humainement acceptables :

http://www.eurogroupforanimals.org/wp-content/uploads/2015/10/Case-Saga-Furs.pdf

C'est pourquoiil est nécessaire de mettre un terme à ces souffrances, tout comme les pays ayant décidé de bannir ces élevages sur leur territoire (Royaume Uni, Autriche, Irlande du Nord, les Pays Bas, Sovénie, Bosnie-Herzégovie, Serbie, Suède, Suisse, Wallonie (Belgique), Danemark, Croatie).

En outre, la production de fourrure est extrêmement polluante et est d'ailleurs classée comme étant l'une des pires industries au monde pour la pollution des métaux lourds :

 http://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2015/10/raisons-ecologiques-lapproche-de-la_12.html

Je vous sollicite alors afin que vous souteniez la proposition de loi de Yves Foulon.

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Madame la Députée/Monsieur le Député, l'expression de mes salutations distinguées.

Vos coordonnées.


Soyons le plus nombreux possible à contacter nos politiques, afin de donner plus d'impact à cette proposition de loi pour l'interdiction des élevages à fourrure.

Fourrure : ABOLITION !!


vendredi 1 avril 2016

Les News de la Renarde : Compte rendu tractage anti fourrure lundi 28 mars Paris






De bonnes réactions en ce lundi de Pâques, très peu de négatives, entre autres :

Un monsieur avec capuche non étiquetée (ressemblant fort, comme souvent à du poil de chat tigré), après explications :

" Mais c'est insensé ! A un si bas prix...." Oui, en effet ces anoraks à garniture en fourrure d'animaux de Chine (la plus avantageuse, et principalement en chien viverrin, renard, lapin, chien et chat domestique) ont un prix peu élevé. Nombreuses sont les personnes pensant alors acheter de la fausse fourrure, puisque les vendeurs (comme chez Kooples par ex) répètent les mensonges des dirigeants. Nous avons dénoncé ce trafic à cette personne très réceptive, comme aux autres, ainsi que le fait que ces animaux sont la plupart du temps dépecés pleinement conscients.
Si vous êtes victimes de ces articles à étiquetages litigieux des capuches en fourrure, vous pouvez contacter le Service de Répression des Fraudes du Département où vous avez acheté le vêtement. Il vous faut donner le nom de la marque, l'adresse de la boutique, les références de l'article, et vos coordonnées (adresse postale).
Vous aussi n'hésitez pas à aborder le public courtoisement, qui bien souvent ne souhaite pas cautionner la torture, ni la souffrance animale. Vous pouvez aussi entrer dans les boutiques vendant de la fourrure, et dire votre dégout, en insistant  bien que vous n'achèterez jamais chez une telle marque. Soyez prêts à rétorquer (et donc à reconnaitre la vraie de la fausse fourrure) aux vendeurs qui risquent de prétendre qu'il ne s'agit pas de fourrure animale, en prétextant qu'il n'y a pas de mention "fourrure animale", il s'agit là d'étiquetages litigieux.

Vraie fourrure : lisse douce, légère, gonflée sur les longueurs, souvent plusieurs couches de poils fins forment une sous couche d'où dépassent les poils les plus longs. Brûlée, l'odeur rappelle celle des cheveux brûlés.

Fausse fourrure : plus grossière, plus rude, plus brillante quand elle est de couleur noire, de structure plus simple. Les poils individuels ont la même longueur et la même épaisseur de la base à l'extrémité. Brûlée, l'odeur est celle du caoutchouc brûlé.

Vous pouvez télécharger notre tract  où se trouvent entre autres, ces explications, sur notre blog (en descendant à droite).


Fourrure : ABOLITION !!